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Audience du 4 juillet 2017 auprès de Mme la secrétaire générale de l’académie de Créteil

jeudi 6 juillet 2017

Mardi 4 juillet nous avons été reçus au rectorat de Créteil par Mme Sylvie THIRARD, secrétaire générale, et Mme Florence HOUSSET, secrétaire générale adjointe.

La délégation d’Espac’EPLE se composait de Jean-Philippe CERF (lycée Charles Le Chauve à Roissy-en-Brie), Frida ESSYE (lycée Louis Armand à Nogent-sur-Marne) et
Framboise ROBERT (cité scolaire Henri Wallon à Aubervilliers).

Mme Thirard est arrivée récemment dans notre académie, suite au départ de M. Thierry Ledroit pour l’IGAENR (il a rejoint de cabinet du ministre depuis). Il convenait de présenter l’association et son activité locale à notre nouvelle secrétaire générale, qui a aimablement répondu à notre demande, et dans de brefs délais.

Après avoir présenté l’association, ses activités nationales, le contexte de sa création et la délégation de Créteil, nous évoquons la formation des collaborateurs des agences comptables.

Avec le resserrement de la carte comptable, les agences nécessitent du personnel plus performant donc mieux formé. Si de gros efforts ont été faits dans la formation initiale des comptables et de leurs fondés de pouvoir, le reste du personnel administratif a également besoin d’actions de formation. Il est très difficile d’évaluer les besoins d’une année sur l’autre, et surtout les niveaux. Pour l’instant il y a des formations "grands débutants", et d’autres pour consolider des connaissances déjà bien acquises : il manque probablement une formation de niveau intermédiaire.

Mme Housset évoque le problème de la stabilisation des équipes. Après deux années en poste, les gens commencent à regarder ailleurs ; or il faut trois années pour véritablement faire une évaluation. Beaucoup arrivent dans l’académie pour devenir agent comptable et acquérir une expérience qui leur permettra de repartir.

Mme Thirard et Mme Housset proposent que le recensement des besoins par thématique soit fait directement par les agents comptables à la rentrée, et non par l’agent lui-même. Ensuite, s’il y a suffisamment de demandes par thématique, une formation pourrait être organisée au second trimestre. Elles ajoutent que cela peut également se faire au moment du dialogue de gestion comptable.

Interrogées sur la pérennité de ces dialogues, Mme Housset répond qu’ils vont se poursuivre avec les gestionnaires des établissements rattachés, afin d’avoir une vision plus globale. L’objectif est de réunir tout l’encadrement de l’agence comptable et non plus seulement l’agent comptable et son fondé de pouvoir.

La question du changement de positionnement des agents comptables vis-à-vis des ordonnateurs est posée. Mme Thirard pense que l’augmentation de la taille des agences comptables confère une position supérieure à l’agent comptable, et un vrai rôle de cadre et de conseiller. Quant à la lettre de mission du comptable et son évaluation qu’Espac’EPLE appelle de ses voeux depuis sa création, elle précise que cela pose la question de l’évaluation du comptable qui n’existe pas. Mme Housset ajoute que la rareté des audits de la DDFiP pose souci. Mais le manque de moyens humains diminue fortement les possibilités d’audit ; à titre d’exemple, on compte une seule auditrice, et à temps partiel, pour toute la Seine-Saint-Denis.

Par ailleurs, il n’y a pas de service au rectorat pour faire ce travail-là. Se poserait également sans doute la question de la légitimité.

Le dialogue de gestion comptable est également une façon pour l’autorité académique de connaître le positionnement des agents comptables et de se créer un vivier. Par ailleurs, l’autorité académique peut prévenir oralement des agents comptables dans des situations particulières qu’ils vont rencontrer telle ou telle difficulté, mais il n’y aura pas d’écrit.

La question est posée des indicateurs retenus pour évaluer la qualité comptable. Mme Housset précise qu’après les remontées des comptes financiers, une lettre est adressée à l’ordonnateur et au comptable sur la situation financière de l’établissement, avec notamment le taux de créances. La notion de fonds de roulement net mobilisable nécessite d’être mieux expliquée et plus exploitée. Une utilisation plus large de l’outil COGEFI est suggérée, expliquant en quelques mots tous les bénéfices que l’on peut en tirer en gain de temps non seulement au moment de l’élaboration des comptes financiers, mais également dans la gestion budgétaire au quotidien.

Nous en revenons à la formation en évoquant l’analyse financière, et suggérons que l’association Espac’EPLE serait capable d’organiser une telle formation, en se basant sur l’utilisation de COGEFI.

Cette audience se conclut en évoquant les évolutions de la carte comptable dans l’académie. L’enjeu n’est pas seulement de créer des agence comptables importantes, mais plutôt de les créer sur des postes dont on sait que de toutes façons ils seront attractifs.